Généralités sur le Liban

Introduction:

Décrire le Liban est chose vaine. Le Liban ne se décrit pas, il se vit. C'est pourquoi nous vous invitons à venir visiter ce merveilleux pays à travers cet itinéraire qui vous mènera de ville en village, de site en cité, d'une époque à une autre…
Les nuits de Beyrouth sont de plus en plus renommées, et désormais, cette ville qui a toujours été la capitale de la vie nocturne du Moyen-Orient, fait partie de ces rares villes du monde dont les nuits sont un mythe.
Nous vous invitons à une véritable découverte de ce pays extrêmement riche en culture, paysages et populations, afin de respirer l'essence du pays des cèdres. Des villes anciennes aux vestiges romains en passant par ses luxueuses stations de ski et son architecture islamique, le Liban rassemble de multiples centres d'intérêt malgré la taille modeste de son territoire...


Histoire :

L’histoire ancienne du Liban est celle de la Phénicie. Après avoir atteint leur apogée au Xe siècle av. J.-C., les cités phéniciennes comme Byblos, Sidon (voir Saïda) ou Tyr (voir Sour), qui connurent la domination des Assyriens puis des Babyloniens, s’hellénisèrent durant l’ère séleucide (à partir du IVe siècle av. J.-C.). En 64 av. J.-C., Pompée conquit la Phénicie et l’annexa à l’Empire romain, dans la province de Syrie. Durant cette période, les cités renouèrent avec la prospérité, le commerce reprit son essor. Les temples de Baalbek témoignent aujourd’hui d’une culture brillante. L’araméen se diffusa parmi la population. La christianisation progressa après le partage de l’Empire romain, en 395 apr. J.-C., lorsque la région échut à Byzance.

De 1840 à 1860, la montagne libanaise fut ensanglantée par les affrontements entre druzes et maronites. C’en était fini de la symbiose entre communautés, et, par voie de conséquence, de l’autonomie libanaise. Les Ottomans jouaient désormais un rôle plus direct, mais les réformes inspirées du modèle européen (Tanzimat) venaient trop tard. La rupture entre les communautés avait été favorisée par la politique de Béchir II. La rivalité entre les puissances européennes, française et britannique, qui convoitaient les territoires ottomans, joua également un rôle dans les massacres intercommunautaires : la première soutenait la communauté maronite — Napoléon III envoya 6 000 hommes pour protéger les chrétiens — tandis que la seconde appuyait la féodalité druze.
Pour la première fois en 1841, la chaîne du Liban fut divisée en deux territoires, sur une base confessionnelle : les maronites étaient concentrés au nord, les druzes, au sud. Les affrontements prirent fin, en 1864, avec la signature d’un accord mettant en place une nouvelle administration. Celle-ci fut imposée aux Ottomans par les puissances européennes concernées par la question d’Orient (la France, la Grande-Bretagne, l’Autriche-Hongrie, la Russie). Selon ce protocole, un Petit-Liban fut constitué, tandis que les périphéries nord et sud de la chaîne du Liban et de la Bekaa furent rattachées à la province ottomane de Syrie. Le statut du Petit-Liban jetait les bases de la partition confessionnelle de la vie politique : sa gestion en était confiée à un gouverneur ottoman, nécessairement chrétien, placé sous le contrôle des consuls européens. Une assemblée délibérante siégeait auprès du gouverneur ; les membres en étaient des représentants des communautés religieuses. Le nouveau système politique était donc fondé sur la représentation des diverses communautés.


Géographie :



Le Liban s’étend sur environ 210 km du nord au sud, et sur 25 à 80 km d’est en ouest. Une étroite plaine côtière s’étire en bordure de la Méditerranée et s’élargit à ses extrémités — à partir de Saïda au sud, au-delà de Tripoli au nord où s’étend la plaine du Akkar. L’intérieur du pays est dominé par deux massifs calcaires, qui encadrent la plaine d’effondrement de la Bekaa, prolongement du fossé du Jourdain, parcourue par l’Oronte et le Litani. La chaîne du Liban (djebel Lubnan, montagne blanche, dont le pays tire son nom) dresse sa barrière entre la plaine littorale et la Bekaa, et culmine au Kornet el-Saouda (3 088 m). Elle est entaillée de gorges profondes (jusqu’à 1 000 m de profondeur dans la vallée de la Qadisha), creusées d’est en ouest par les rivières, et abrite de hauts plateaux karstiques. À l’est de la Bekaa, l’Anti-Liban s’étend le long de la frontière syrienne et se prolonge au sud par le mont Hermon (2 814 m).

Les sols les plus fertiles du pays se trouvent dans la plaine côtière. L’érosion touche davantage la plaine de la Bekaa, semi-désertique dans le Nord. Les hautes montagnes sont rocailleuses et stériles.


Fêtes et festivals :

22 novembre (indépendance 1943)


Que voir, que faire :



Bordé par la mer Méditerranée et traversé par deux chaînes de montagnes parallèles, le Liban, avec ses 10,452 km2, semble suspendu entre ciel et mer. Malgré sa petite superficie, ce pays se caractérise par son incroyable diversité. Une diversité que l’on retrouve à la fois dans son relief, sa nature, sa culture et son histoire.
De la mer bleue aux cimes enneigées, des paysages tantôt arides, tantôt verdoyants, s'offrent au visiteur dans un surprenant contraste où se succèdent des montagnes rocheuses et des vallées luxuriantes arrosées par des fleuves et des cascades intarissables. L'on passe brusquement des forêts et pins qui dévalent les flancs des collines aux étendues désertiques prolongées par des plaines fertiles où s’entremêlent vergers et vignobles.

Le Liban est aussi le pays aux multiples origines, façonnées par 6.000 ans d'histoire. La beauté de ce pays et sa position géographique privilégiée, lui valurent d'être convoité par diverses civilisations qui y ont laissé leurs traces culturelles et archéologiques venues s'ajouter à l'empreinte indélébile des Phéniciens, illustres ancêtres et célèbres inventeurs de l’alphabet.
La cuisine, reflet de la culture du pays, surprend elle aussi par la variété de ses plats. Elle est connue surtout pour ses “mezzés“, ces innombrables hors-d’oeuvres aux saveurs sans cesse renouvelées, servis dans une ambiance des plus conviviales et des plus chaleureuses.



Nom : Liban
Statut : République (Jumhouriya al-Lubnaniya)
Superficie : 10 452 Km2
Population : 4 000 000 habitants
Capitale : Beyrouth
Villes principales : Beyrouth, Baalbek, Tripoli, Byblos
Région : Asie (hémisphère nord)
Langue : Anglais, Arabe
Décalage horaire : GMT +3


Formalités :

Les Tunisiens désirant se rendre au Liban doivent détenir un passeport valide et obtenir un visa auprès des ambassades et consulats libanais en Tunisie. Les ressortissants étrangers (dont les pays membres de l’Union Européenne, les Etats-Unis, les pays du Golfe,…) peuvent obtenir leur visa automatiquement à l’aéroport de Beyrouth. Pour cela il suffit d’être muni d’un passeport en cours de validité.
Si vous désirez conduire un véhicule, il vous faut un permis international. (La conduite se fait à gauche)


Santé : Aucune vaccination obligatoire. Aucune vaccination conseillée


Climat :

Le Liban bénéficie d’un climat méditerranéen avec environ 300 jours de soleil par an. Il ne pleut pratiquement jamais entre juin et septembre. Les mois de juillet et d’août sont souvent torrides avec une température qui frôle les 30° Celsius à basse altitude. Les hivers sont relativement doux sur la côte mais assez rudes en montagne avec d’importantes chutes de neige. A noter que l’hiver reste ponctué de belles journées d’ensoleillement qui rendent le climat idéal pour la pratique des sports de neige.


Capitale : Beyrouth


Langues :

Anglais - Arabe


Devise :

La monnaie libanaise est la Livre Libanaise. Vous n’aurez aucun problème à échanger vos devises dans ce pays où le système bancaire est l’un des plus développés de tout le Moyen-Orient. Les systèmes de paiement sont modernes et la plupart des banques disposent de distributeurs automatiques acceptant les cartes de crédit internationales.


Religions : Islam, christianisme, judaïsme.

 

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